Musicien, passionné de musique ou entrepreneur, si vous lisez ces lignes c’est que vous songez sérieusement à vous lancer dans l’aventure de créer votre propre label, votre « maison de disques ».
Vous envisagez de produire des artistes ou vos propres œuvres, de diffuser aussi largement que possible vos morceaux et votre catalogue et de faire commerce de la musique, peut-être même d’en tirer un bénéfice.
Les motivations à sauter le pas sont multiples, la première chose à faire avant de commencer à rêver aux disques d’or bientôt accrochés au mur de votre bureau est bien de les questionner, d’elles vont découler les nombreux choix qui vont présider à l’élaboration de votre projet.
Les paragraphes qui suivent vont tenter de vous aider à vous poser les bonnes questions dans votre démarche, pour vous apporter des réponses simples et utiles et vous accompagner vers la concrétisation de votre rêve : devenir patron de votre propre label.
Devenir patron de label, le pourquoi vient avant le comment
En guise de préambule, il est nécessaire de s’intéresser aux motivations principales qui existent à fonder son propre label. Les artistes qui lisent ces lignes et qui peinent à trouver un contrat avec une maison de disques se disent peut-être que posséder son label est la réponse idéale à cette problématique.
Si vos visées sont avant tout artistiques et dans le but de développer votre propre carrière ou projet musical – que vous envisagez la création d’un label principalement comme un moyen au service d’une fin, qui ne serait pas la réussite du label en lui-même – prenez le temps d’y réfléchir à deux fois avant de vous exécuter.
Patron de label, un job à temps plein
Chanteurs, musiciens, DJs qui lisez ces lignes, une mise en garde initiale s’impose : il est facile de sous-estimer à quel point monter, puis gérer, un label demande de temps, de connaissances administratives et juridiques, de ressources financières et de motivation.
L’énergie et le temps passés à créer et administrer votre structure ne seront plus disponibles pour faire de la musique et développer votre projet artistique.
Aussi, si vous avez avant tout la fibre artistique, que votre motivation première est de faire votre son et de le faire entendre, vous avez d’autres choix que de monter votre label pour arriver au même résultat.
L’autoproduction et l’auto-distribution n’ont sans doute jamais été aussi simples qu’aujourd’hui grâce aux réseaux sociaux et à la technologie : par le biais de chaines personnelles, de groupe de discussion ou de promotion, ou avec des outils comme Tunecore, vous pouvez pratiquement être votre mini maison de disques et cela sans vous encombrer de la lourdeur administrative que représente la création et la gestion d’un label.
Si vous êtes un artiste établi, que vous avez déjà été sous contrat avec des maisons de disques, que vous possédez votre propre catalogue à votre nom (ou celui de votre groupe de musique) et que votre motivation est de vous passer d’un intermédiaire qui rogne sur votre part de royalties, la problématique est différente : poursuivez votre lecture et vous pourrez ainsi juger en connaissance de cause s’il est utile de persévérer dans votre projet de label.
Le projet au cœur de votre démarche
Quel que soit votre profil, vous devez garder en tête que la vocation première du label, sa raison d’être, est de produire des enregistrements de musique, pour les fixer sur supports physiques ou numériques et ensuite les monétiser du mieux possible, par tous les moyens à disposition (qu’il s’agisse du streaming, de la vente de vinyles et mp3, ou de la synchronisation à l’image).
Si vous avez la motivation profonde de rentrer dans ce processus, de lui consacrer du temps et des ressources, d’exploiter toutes les nombreuses possibilités en matière de direction artistique qu’il offre et de tirer le meilleur profit de son exploitation commerciale, alors vous êtes fait pour être patron de label.
Il vous faut néanmoins savoir que l’économie de la musique est complexe, que les marges et bénéfices sont souvent faibles, que le marché est saturé et exigeant et que gagner de l’argent sur vos sorties est possible, mais que cela va très probablement vous demander du temps, en plus d’un investissement financier initial non négligeable.
Si vous êtes entrepreneurs et que vous cherchez le profit rapide et immédiat, vous pourrez sans doute trouver d’autres créneaux avec un business model moins aléatoire pour arriver à vos fins.
Si vous vous sentez prêt pour passer à la suite, premier conseil de bon sens mais néanmoins toujours utile : si vous connaissez dans votre entourage des personnes qui sont insérées professionnellement dans l’économie de la musique ou la gestion d’un label, n’hésitez pas à aller les consulter et à leur poser des questions avant de commencer, elles pourront vous faire profiter de leur expérience et vous parler des choses à savoir et des pièges nombreux à éviter.
Les questions de la motivation et du rôle du label étant désormais réglées, il est temps d’entrer dans le vif du sujet.
L’importance du montage juridique
La question juridique a deux volets : quelle forme juridique convient le mieux à la structure « maison de disques », puis une fois celle-ci montée, quels types de contrats signer et faire signer pour s’assurer une meilleure rentabilité.
Entreprise ou association ? Connaitre les particularités de chaque option
Concernant la forme juridique à choisir pour le label en lui-même, 2 options se dégagent : l’entreprise ou l’association. Une structure associative de type loi 1901 à « but non lucratif » peut répondre éventuellement à vos besoins.
Il est bon de savoir qu’une association en loi 1901 ne collecte pas et ne facture pas de TVA (ce qui change un peu la donne pour la comptabilité), et comme son nom l’indique, elle ne permet pas de générer de revenus pour ses membres.
Même si vous possédez une société en parallèle qui vous permettrait de facturer l’association, si vous êtes également membre dirigeant de cette association il est important de noter que les mouvements de capitaux dans un tel cas sont extrêmement encadrés et qu’il vous sera plus compliqué de récupérer de l’argent par ce biais.
Si votre but est de générer des revenus par l’activité de votre label, le meilleur choix est de créer une société. Les musiciens indépendants pourront être tentés d’avoir recours à un montage de type micro-entreprise, la création d’une société de ce genre étant pratiquement gratuite et relativement simple.
Cette option est à éviter toutefois et ce pour deux raisons principalement : la micro-entreprise ne collecte pas de TVA et elle ne peut par ailleurs en aucun cas employer une tierce personne, ne serait-ce que sous la forme d’un booking d’artiste pour une prestation ponctuelle (comme un enregistrement en studio par exemple).
En effet, pour les intermittents du spectacle nombreux parmi les auteurs, compositeurs, musiciens et interprètes, ce type de booking ponctuel « à la performance » prend en réalité en droit la forme d’un contrat de travail à durée déterminée, une chose que le micro-entrepreneur n’est pas autorisé à réaliser. Fort heureusement le droit commercial offre d’autres options.
L’exemple de la SAS
En fonction de vos besoins, les choix sont multiples pour créer votre société et trouver la forme juridique qui convient le mieux pour l’activité de votre label : il existe de nombreuses ressources en ligne détaillant les avantages et inconvénients de chaque type de société (EI, EURL, SARL, SA, SAS).
La SAS est une forme particulièrement adaptée dont le montage mérite ici d’être détaillé.
Elle connait en effet un réel engouement auprès des entrepreneurs depuis quelques années, car son montage « simplifié » (SAS veut dire Société par Action Simplifiée), son apport en capital minimal pour démarrer (la loi ne fixe pas de montant minimum) et la souplesse de ses statuts peuvent permettre de se lancer rapidement et à moindre frais.
Si vos statuts sont bien rédigés – vous pouvez vous faire conseiller et accompagner dans vos démarches par un expert en création d’entreprise pour environ 500€ – ils vous permettront de donner à l’entreprise un objet social qui couvrira non seulement votre activité principale de label, mais aussi une activité secondaire comme l’évènementiel par exemple.
Ceci vous offrira ainsi plus de possibilités de générer des sources de rémunérations connexes et compatibles avec la tenue de votre comptabilité.
Quel que soit le modèle juridique que vous retiendrez, une fois la société créée l’essentiel de votre activité sera ensuite régie par les contrats que vous signerez et ferez signer : voici quelques conseils pour bien préparer ce volet décisif et bien border les documents contractuels que vous parapherez.
Production, licence ou distribution, à chaque étape son contrat
Vous avez déposé vos statuts, votre maison de disques figure désormais au registre du commerce, le temps est enfin venu de produire de la musique et de trouver le meilleur moyen de la diffuser et de la vendre.
Si vous produisez votre musique vous-mêmes pour la sortir directement sur votre label pas besoin de formalités administratives particulières pour la production de vos œuvres et le versement des royalties : étant votre propre patron tout ce qui contribue à l’activité de la société est autorisé comptablement et peut être facturé, remboursé sous forme de notes de de frais, payé comme « royalty » ou dividende directement sur le compte de la société.
Poser la collaboration avec les artistes par contrat
Pour faire travailler des artistes il est nécessaire d’établir avec eux des contrats pour bien fixer qui paie quoi d’une part, ainsi que les types de rémunérations que le label accorde contre l’exploitation de la musique d’autre part.
Si le label prend en charge les coûts de passage en studio, c’est un contrat de type « production » qui est à privilégier, dans lequel est détaillé ce que le label accepte de payer (coût du studio, prestations des musiciens, ingé son, mixage, mastering), en contrepartie de quoi il est généralement propriétaire des masters produits, ce qui coûte plus cher mais peut être intéressant pour l’exploitation commerciale future desdits masters.
A l’heure du Home Studio et de l’autoproduction pour de très nombreux artistes indépendants (et parfois même pour des artistes bien établis), les contrats de production intégrale se font plus rares et c’est bien souvent un contrat de licence qui est signé.
Celui-ci accorde alors au label les droits d’exploitation commerciale des masters, généralement de façon exclusive pour une durée déterminée dans le temps, mais les masters sous contrat de licence n’appartiennent pas au label dans la durée.
Une fois la période d’exclusivité passée (celle-ci varie généralement de 3 à 5 ans, ce qui laisse quand même beaucoup de temps pour rentabiliser) les artistes retrouvent la possibilité d’exploiter ces masters par eux-mêmes, ou auprès d’une autre maison de disques.
Quelles options pour le contrat de licence ?
Dans les faits, les contrats de licence actuels sont souvent des contrats un peu « hybrides » : les artistes produisent leurs œuvres par leurs propres moyens et proposent aux labels des morceaux finalisés et mixés, prêts à passer en studio uniquement pour l’étape de mastering final, avant pressage ou sortie digitale.
Le label peut alors prendre en charge intégralement ce coût, qu’il pourra reporter dans les frais à amortir avant de commencer à rémunérer les artistes sous forme de royalties des ventes du disque.
Dans ce cas, tout ceci devra apparaitre clairement dans le contrat de licence pour que l’artiste comprenne bien ce qui est payé par le label et quand commence sa rémunération pour les créations concernées par le contrat de licence.
Les frais de pressage de vinyles, de réalisation de CD, de promotion, d’artwork, peuvent également être ajoutés aux frais à amortir par le label avant que celui-ci ne reverse des royalties, auquel cas ces coûts devront également être listés dans le contrat de licence à faire signer aux artistes.
Concernant la répartition des royalties sur les ventes physiques, digitales et streaming ; elle est souvent de 50% pour le label et 50% pour les artistes, une fois les frais de production évoqués plus hauts couverts par le produit des ventes.
Bien lire son contrat de distribution avant de signer
Vos contrats sont signés, vos masters réalisés, ça y est c’est le grand jour : la musique de votre label va pouvoir rencontrer son public, autrement dit son marché ! Se pose alors la question d’avoir recours ou non à un distributeur et de comprendre en quoi consiste un contrat de distribution.
Le distributeur se charge de promouvoir votre musique au sein de son réseau de magasins physiques ou en ligne et auprès des différentes plateformes de streaming. Il connait les acteurs de ces réseaux, travaille régulièrement avec eux et fait la promotion auprès d’eux de tout son catalogue, dont vos sorties, s’il vous prend sous sa bannière.
En échange de ce travail qui peut s’avérer efficace et vous permettre d’attirer plus facilement l’intérêt de grandes plateformes – ou de toucher davantage de magasins physiques que si vous les démarchez vous-même – le distributeur va typiquement vous demander 2 choses : l’exclusivité sur la distribution de votre catalogue pour une durée déterminée, ainsi qu’un prix d’achat préférentiel de votre « produit » musique sous toutes ses formes (digital, CD, vinyles, streaming).
Les distributeurs prennent en général environ 50% des revenus de vos ventes digitales pour le travail qu’ils effectuent. Pour la partie physique (vinyle ou CD), ils proposent un prix plafond auquel ils achètent la musique, avant ensuite de la revendre à divers magasins. I
l vous faudra donc sortir votre calculette pour vous assurer que l’offre du distributeur est viable pour vous : plus vos volumes de production seront importants, plus votre coût unitaire par article « physique » baissera et plus vous gagnerez sur vos marges.
Il faut néanmoins avoir la capacité d’écouler ces volumes ce qui peut être plus ou moins difficile pour un nouveau label. Lisez donc bien le contrat de distribution qui vous sera proposé et essayez de négocier au plus juste avant de signer.
L’option de l’auto-distribution
Vous pouvez aussi faire le choix de vous auto-distribuer, des plateformes de services aux labels comme Tunecore ou Believe le permettent et certains labels indépendants obtiennent de bons résultats par leurs propres moyens.
Il est important cependant de garder en tête que le travail à fournir dans ce cas est conséquent et chronophage : les magasins et plateformes étant extrêmement sollicités, attirer leur attention sur vos sorties si vous vous présentez seuls face à eux ne sera pas toujours chose aisée.
Si vous y parvenez néanmoins, vous vous passerez d’un intermédiaire gourmand en pourcentage de royalties augmentant d’autant le produit de vos ventes.
Pour être complet sur la distribution en direct, un travail de fond sur la plateforme Bandcamp – qui est une marketplace plutôt favorable aux artistes et label indépendants en termes de taux de prélèvements sur vos ventes – donne généralement de bons résultats (certains distributeurs autorisent leurs labels et artistes à exploiter leur Bandcamp en direct, pendant qu’ils gardent l’exclusivité sur tous les autres canaux de distribution).
Sous contrat de distribution ou auto-distribué, voilà votre label sur les bons rails pour viser la profitabilité, à condition de bien comprendre comment monétiser au mieux vos activités.
La monétisation de votre catalogue et de votre marque, sous toutes ses formes, comme clé de la rentabilité
Si vous avez lu entre les lignes, vous aurez compris dans les parties précédentes qu’atteindre la rentabilité n’est pas chose aisée pour un jeune label indépendant, surtout avec ses premières sorties.
Il faut cependant dissocier les activités permises par vos statuts et envisager la rentabilité poste par poste pour mieux appréhender les différentes façons de gagner réellement de l’argent avec le fruit de vos efforts.
La vente de musique, une économie complexe
La vente de musique en elle-même offre plusieurs possibilités de rémunération. La plus évidente, la plus directe pour un label est bien sûr de commercialiser ses disques en physique ou sur les plateformes.
Ici se trouve le cœur de votre identité de marque, le moteur de votre activité également, celle qui entraine toutes les autres et peut vous permettre de générer des bénéfices conséquents si vous rencontrez le succès auprès d’un large public.
Un tel succès peut arriver vite, ou mettre plus longtemps à se concrétiser, quoi qu’il en soit il existe des seuils d’écoutes et de ventes en-dessous desquels votre activité sera difficilement viable économiquement.
Le marché de la musique est aujourd’hui très fortement orienté sur le digital, au sein duquel une place croissante est prise par le streaming (incluant Youtube) qui progresse fortement d’année en année.
Il est difficile de se rendre compte à quel point il est compliqué de se faire une place sur les plateformes d’écoutes pour générer les centaines de milliers de streams (oui vous avez bien lu centaines de milliers) nécessaires pour commencer à réellement rembourser les frais engagés pour produire, distribuer et promouvoir votre musique.
Sur une plateforme comme Spotify, après prélèvement de votre distributeur, votre label empochera entre 0.003 et 0.004 centimes par écoute. Inutile d’avoir son Bac S pour comprendre qu’il faut engranger un nombre colossal d’écoutes pour commencer à gagner les centaines, voire les milliers, d’euros que vous aurez avancé en amont pour la production de votre disque et ce bien avant la moindre écoute payante.
Le téléchargement de titres et d’album paie mieux, avec quelques dizaines de centimes d’euros reversés à la maison de disque pour chaque titre téléchargé (entre 0.2 et 0.4 euros selon les plateformes si vous travaillez avec un distributeur).
Pour la vente physique, il est difficile de donner des chiffres car ce que vous toucherez varie fortement selon le nombre de pièces produites et selon vos ventes, en direct ou via votre distributeur.
La vente de supports physiques permet d’encaisser davantage d’argent sur chaque vente, mais vos coûts de production étant aussi plus conséquents, il vous faudra au global faire d’autant plus de chiffre d’affaires pour commencer à couvrir le pressage de vos vinyles ou la réalisation de vos CD.
La musique à l’image, une niche fructueuse mais concurrentielle
La vente de musique à l’image (publicité, séries, films) peut s’avérer être une source intéressante de revenus (ce qui est couramment appelé les « utilisations secondaires »). Beaucoup de labels tentent de rentrer sur ce créneau, concurrentiel, qu’il peut être intéressant d’exploiter économiquement.
Soyez conscients qu’il vous faudra probablement beaucoup démarcher avant de concrétiser le placement d’un de vos titres dans un spot de pub ou dans une série, mais le contrat pourra alors se négocier à hauteur de plusieurs centaines, voire plusieurs milliers d’euros, selon l’exploitation envisagée.
Merchandising, évènementiel : des solutions efficaces pour monétiser sa marque
Il est temps avant de conclure de prodiguer un dernier conseil : pour compléter les revenus de vos ventes, la monétisation sur votre marque est l’astuce qui peut vous amener vers la profitabilité.
La vente de produits dérivés sous forme de merchandising siglé à l’image de votre label (logo, ou pochette d’un album) est en effet un business à exploiter !
Votre public paiera aisément 20€ (lors d’un concert, ou sur votre site) pour ce beau T-Shirt ou cette jolie casquette que vous avez fait fabriquer pour vos nouveaux fans (et pour généralement la moitié de cette somme en coût de revient unitaire). Ecoulez-en suffisamment et vous obtiendrez rapidement un complément de revenus plus qu’intéressant.
Votre marque peut aussi se décliner sous forme d’évènements que vous organisez : des « Label Night » avec prestations live de vos artistes, dans une salle de concert ou un club de votre connaissance.
Une fois les artistes et la promo payés, les deals proposés avec les lieux permettent généralement de tirer de beaux bénéfices de la soirée, à condition bien sûr que celle-ci soit un succès !
Il ne reste plus qu’à vous lancer…
Pour conclure et récapituler, la création de votre label est un rêve qui peut devenir réalité à condition de bien comprendre vos motivations à développer ce projet et d’être prêt à y consacrer suffisamment de ressources en capital, en énergie et en temps.
Une fois la forme juridique de votre structure choisie, il sera important de bien fixer contractuellement la relation avec vos artistes et partenaires. Vous pourrez ainsi mettre les premières sorties de votre label à l’épreuve du marché de la musique et de ses seuils de rentabilité parfois très serrés.
Vous n’oublierez pas de développer des projets connexes pour gonfler votre chiffre d’affaires et ainsi inscrire le nom de votre maison de disque dans la longévité et la prospérité. Premiers pas pour un jour, peut-être, le faire entrer dans la postérité des grands labels dont l’histoire de la musique est peuplée !
Les grandes problématiques du montage de votre label désormais dégagées, se posent alors les questions du booking des artistes, de la promotion de vos sorties ou des subventions à demander afin de pérenniser vos activités.
Pour apporter des réponses et continuer d’avancer dans votre projet, la lecture du blog de Marketing Musical est là pour vous aider !